God bless America. Le voyage se passait presque trop bien. Je ne suis pas prêt de remonter dans un avion. Je le sentais mal ce retour…. Après une journée de glandouille pas si désagréable hier nous avons pris la route de l'aéroport. Jusque là tout va bien. Au checking, Whoopi Goldberg m'explique tranquillement que mon siège (le mien, et ça c'est une chance) à été sur booké. Je n'étais pas enregistré comme membre d'une famille de 4 mais en voyageur unique...donc dispensable… Pas de soucis. Ils font ça tout le temps. Au pire, on se retrouve en 1ere classe. Mais encore faut-il une 1ere classe sur un vol shithole Airlines. Plus qu'à attendre de voir si certains clients manquent à l'appel. Et là c'est 4h d'attente avec sa petite famille hyper choquée. Je vous décris même pas l'état de Danielle. On est là à prévoir le pire, triant le peu d'affaires dans les seuls bagages à main encore dispo. Triant les papiers pour récupérer la voiture, les moyens de paiement, produits d'hygiène et autres. Et on croise les doigts. Dans un bordel indescriptible l'embarquement se fait. On panique grave. Je retrouve Whoopi qui ne me rassure pas. Un autre pauvre con est dans le même cas que moi mais son dossier est moins bon. Au final, tout le monde embarque. Danielle part en larmes. Derniere tension. On fait le compte des places dispo. Deux. Deux putains de places. Deux voyageurs manquant. Ils tirent le cordons et confirment la bonne nouvelle pour nous. Et les deux connards se pointent tranquilles étonnés d'être un peu en retard. Dans le cul pour nous. Je vois l'avion partir. Et Danielle ne sait pas si j'ai pu monter. La manager nous attrape, rempli la paperasse pour engager une procédure de prise en charge. Et me voilà comme un con avec mon nouveau pote du New Jersey. On m'invite à revenir le lendemain. Mon vol sera à 1h du mat et je serai à Paris dans l'après midi avec un train à prendre. En attendant, il est plus d'une heure du mat et me voilà parti pour une nuit d'hôtel comme dans les films. Pas Gatsby le Magnifique. Plutôt, l'endroit où Tom Cruise se fait échanger les globes oculaires. J'ai trouvé une puce dans les draps ce matin. Sans déconner. Tout collait. Même le plafond j'imagine. Du coup, j'ai fui la piaule au petit jour. Et me voilà royalement installé sur un banc de l'aéroport pour une quinzaine d'heures avant 7h de vol puis trop de temps dans le train. A côté de moi, un black propre sur lui est en train de matter des vidéos jacassant des musiques tribales… Sans casque. Je garde précieusement ma place pour la prise électrique et croque des cookies en or massif. Je suis incapable de regarder mon voyage en face intoxiqué que je suis par ce final de cauchemar. Tiens je viens de me faire contrôler par une gamine qui doit me trouver louche. Le black est sympa et parle français. Je n'en peux plus de cet américain qui me flingue la cervelle et les tympans. Les new yorkais, blasés par la marée sans fin de touristes ne font aucun effort de prononciation ni de compréhension. J'ai l'impression d'être parfaitement débile et muet. Bon allez, je vais tenter de roupiller qq minutes.
Enfin des anecdotes... Ah non pas encore, il est trop tôt. Du coup ton visa est encore valable ou il vont de mettre à Alcatraz. Danielle arrive à quelle heure en France ?
Yes Danielle est en France depuis deux heures. Ils roulent vers Bourges et sont sortis de Paris. Je m'approche des midi. Une matinée de tirée. Je suis encore loin du compte. Trop énervé pour sortir un bouquin mais il va bien falloir que j'attaque ce livre. Le dernier Gaiman sur la mythologie nordique. J'ai hâte de revoir la boss de Whoopi. J'aurais bien avancé et surtout elle me donnera un ticket avec un putain de numéro de siège. La blague ultime serait un deuxième avion plein.... Là j'appelle Macron.
Bon voilà le ter me pousse vers les Aubray. Aby ma meilleure pote de l'aéroport m'a chopé une place au petits oignons après m'avoir hugé sauvagement contre sa poitrine opulente et tropicale. Du coup, le vol a été confortable malgré la diffusion des Tuches 3 (sans snobisme, c'est absolument abyssale). Voilà j'ai donc passé 17h à errer dans l aéroport comme Tom Hanks dans le Terminal (sans compter tout le reste, hum 26 heures de mieux. Env 4h de sommeil sur 48h). Une expérience de vie très intéressante où l'on apprend une forme de contemplation et de méditation pour arriver à disparaître de l'espace temps. Devenir une chose oubliée dans un tiroir que l'on ressort 17h plus tard. Et le vol qui était une corvée sans nom devient un délice qui te ramène chez toi. Et puis c'est quoi 7h? Deux trois pensées vagabondes... Et me voilà dehors accueilli par la pluie et un taxi cambodgien qui écoute mes misères puis me parle de sa traversée en boat poeple pour échapper au massacre. Du coup, je ferme ma gueule et médite sur la notion de relativité. Je peux tenir env 5h. Me voilà quartier latin, un tour à starplayer pour Vincent. A album, pour moi. Et direction Austerlitz juste éloignée d'un km, sous une pluie torrentielle. Rien ne me sera épargné. Et je vous écrit de mon wagon hyper climatisé qui colle mon t shirt trempé sur ma couenne endormie. A très vite.
12 commentaires:
Entre tes trois heures de queue d'avant hier et ça, je commence à croire que tu es le premier européen à faire du tourisme sexuel aux states... ;)
God bless America. Le voyage se passait presque trop bien. Je ne suis pas prêt de remonter dans un avion. Je le sentais mal ce retour…. Après une journée de glandouille pas si désagréable hier nous avons pris la route de l'aéroport. Jusque là tout va bien. Au checking, Whoopi Goldberg m'explique tranquillement que mon siège (le mien, et ça c'est une chance) à été sur booké. Je n'étais pas enregistré comme membre d'une famille de 4 mais en voyageur unique...donc dispensable… Pas de soucis. Ils font ça tout le temps. Au pire, on se retrouve en 1ere classe. Mais encore faut-il une 1ere classe sur un vol shithole Airlines. Plus qu'à attendre de voir si certains clients manquent à l'appel. Et là c'est 4h d'attente avec sa petite famille hyper choquée. Je vous décris même pas l'état de Danielle. On est là à prévoir le pire, triant le peu d'affaires dans les seuls bagages à main encore dispo. Triant les papiers pour récupérer la voiture, les moyens de paiement, produits d'hygiène et autres. Et on croise les doigts. Dans un bordel indescriptible l'embarquement se fait. On panique grave. Je retrouve Whoopi qui ne me rassure pas. Un autre pauvre con est dans le même cas que moi mais son dossier est moins bon. Au final, tout le monde embarque. Danielle part en larmes. Derniere tension. On fait le compte des places dispo. Deux. Deux putains de places. Deux voyageurs manquant. Ils tirent le cordons et confirment la bonne nouvelle pour nous. Et les deux connards se pointent tranquilles étonnés d'être un peu en retard.
Dans le cul pour nous. Je vois l'avion partir. Et Danielle ne sait pas si j'ai pu monter.
La manager nous attrape, rempli la paperasse pour engager une procédure de prise en charge. Et me voilà comme un con avec mon nouveau pote du New Jersey. On m'invite à revenir le lendemain. Mon vol sera à 1h du mat et je serai à Paris dans l'après midi avec un train à prendre. En attendant, il est plus d'une heure du mat et me voilà parti pour une nuit d'hôtel comme dans les films. Pas Gatsby le Magnifique. Plutôt, l'endroit où Tom Cruise se fait échanger les globes oculaires. J'ai trouvé une puce dans les draps ce matin. Sans déconner. Tout collait. Même le plafond j'imagine. Du coup, j'ai fui la piaule au petit jour. Et me voilà royalement installé sur un banc de l'aéroport pour une quinzaine d'heures avant 7h de vol puis trop de temps dans le train. A côté de moi, un black propre sur lui est en train de matter des vidéos jacassant des musiques tribales… Sans casque. Je garde précieusement ma place pour la prise électrique et croque des cookies en or massif. Je suis incapable de regarder mon voyage en face intoxiqué que je suis par ce final de cauchemar. Tiens je viens de me faire contrôler par une gamine qui doit me trouver louche. Le black est sympa et parle français. Je n'en peux plus de cet américain qui me flingue la cervelle et les tympans. Les new yorkais, blasés par la marée sans fin de touristes ne font aucun effort de prononciation ni de compréhension. J'ai l'impression d'être parfaitement débile et muet. Bon allez, je vais tenter de roupiller qq minutes.
Ah putain l'horreur...!!!
Tiens bon mi amigo...
Et donc Danielle et les enfants font route vers la France en ce moment ?
Enfin des anecdotes...
Ah non pas encore, il est trop tôt.
Du coup ton visa est encore valable ou il vont de mettre à Alcatraz.
Danielle arrive à quelle heure en France ?
Yes Danielle est en France depuis deux heures. Ils roulent vers Bourges et sont sortis de Paris.
Je m'approche des midi. Une matinée de tirée. Je suis encore loin du compte. Trop énervé pour sortir un bouquin mais il va bien falloir que j'attaque ce livre. Le dernier Gaiman sur la mythologie nordique. J'ai hâte de revoir la boss de Whoopi. J'aurais bien avancé et surtout elle me donnera un ticket avec un putain de numéro de siège. La blague ultime serait un deuxième avion plein.... Là j'appelle Macron.
Q'est ce qu'on ferait pas pour prolonger ses vacances aux States :p
le pays où tout est possible...
Y aurait il une bonne âme pour choper la série The Boys de chez Amazon?
T'as raison, elle est pas mal...🤔
Putain de fin de voyage ! Ça gâche le reste. Courage c'est bientôt fini, sinon j'ai les boys en vo. Mais je viens sur Bourges que le 24 août 😁
Bon voilà le ter me pousse vers les Aubray. Aby ma meilleure pote de l'aéroport m'a chopé une place au petits oignons après m'avoir hugé sauvagement contre sa poitrine opulente et tropicale. Du coup, le vol a été confortable malgré la diffusion des Tuches 3 (sans snobisme, c'est absolument abyssale).
Voilà j'ai donc passé 17h à errer dans l aéroport comme Tom Hanks dans le Terminal (sans compter tout le reste, hum 26 heures de mieux. Env 4h de sommeil sur 48h). Une expérience de vie très intéressante où l'on apprend une forme de contemplation et de méditation pour arriver à disparaître de l'espace temps. Devenir une chose oubliée dans un tiroir que l'on ressort 17h plus tard.
Et le vol qui était une corvée sans nom devient un délice qui te ramène chez toi. Et puis c'est quoi 7h? Deux trois pensées vagabondes...
Et me voilà dehors accueilli par la pluie et un taxi cambodgien qui écoute mes misères puis me parle de sa traversée en boat poeple pour échapper au massacre. Du coup, je ferme ma gueule et médite sur la notion de relativité. Je peux tenir env 5h.
Me voilà quartier latin, un tour à starplayer pour Vincent. A album, pour moi. Et direction Austerlitz juste éloignée d'un km, sous une pluie torrentielle. Rien ne me sera épargné.
Et je vous écrit de mon wagon hyper climatisé qui colle mon t shirt trempé sur ma couenne endormie. A très vite.
Enregistrer un commentaire