Un peu de lecture...

Et bien voila, le Pic Chardon est libéré de son emprise et de sa meute gobeline. C’est la fête, tout va pour le mieux…

Scéance 6 : Le dernier soupir

Les aventuriers abordèrent une courte nuit sous la surveillance de Hosk et Jethro après avoir échangé quelques souvenirs se rapportant à Nualia. Puis, chacun sera plongé dans une rêverie plus ou moins morbide, affrontant ses démons.
Raynack passera quelques instants en compagnie de son père, apaisé, qui l’encouragera avant de s’en aller en compagnie du druide gobelin.
Tulvar se retrouva avec un étrange frère d’arme qui le guidera d’un sinistre champs de mort j’us qu’aux rues de Magnimar où ils vendront leurs bras pour mettre un jeune homme à mort sous les coups d’une femme mystérieuse. Celle ci redevint une petite fille magnifique l’entraînant sur les chemins de l’enfance.
Jethro paré d’une armure d’orgueil, au cœur d’un palais luxueux fut renversé par une Ameiko guerrière. Alors que le couple consommait une union charnelle et violente, elle présenta le reflet de sa lame à Jethro qui découvrit le visage de Tsuto, avant de mourir sous elle.

Et puis, deux gobelines dénudées arrivèrent à l’étage et furent maîtrisées pour lâcher quelques indices sur les forces en présences.

Les aventuriers conscients que la forêt bruissait d’une agitation intense, préferèrent laisser en arrière, Doux Amer et Hosk.

Plus bas, ils trouvèrent leurs compagnons dans les geôles. Gavën était là en compagnie de Morgën, ayant rendu son dernier souffle. Ils affrontèrent le terrible Brutzamus, le bourreau de Pointesable et le harem de Volpepite. Un homme, mercenaire du nom de Orick, se jeta dans la mêlé.
Ils venaient de pacifier cet étage aux parois creusées de façon approximatives. En fouillant, la zone, ils purent mettre la main sur quelques ressources et infos sur les plans d’invasions de Nualia (voir plus bas). L’escalier menant au niveau inférieur s’ouvrit sur un espace de facture classique et stylisé, purement thassilonien. Les aventuriers venaient de parvenir enfin dans les entrailles d’origines dont le sol suivait la pente de l’inclinaison de la statue immergée.

Rapidement, ils entrèrent dans une salle ronde ou les attendait une ensorceleuse nimbée d’un aura d’images miroirs. Nualia était embusquée sur le coté et se jeta sur le reste du groupe. Même si la prêtresse était munie de puissants soutiens divins, elle fut vaincue sous les coups puissants du fougueux Tulvar (d’aucuns rapportent que c’est un putain de ptit fumier qui se permet de cumuler 5 vingt nat dans la soirée et qu’il risque de se retrouver avec ses dés dans le fondement, boite comprise…Mais il parait que la colère est mauvaise conseillère ).


Voila, voila, tout le monde il est mort, Tulvar en est à son troisième orgasme, Jethro déprime sec, Raynack se fait des mergezs sur son barbecue mobile, et Gavën rédige une missive à son avocat . Pendant ce temps là, Plume revoit avec émotions le temps heureux où il parcourait les sous bois en compagnie d’une meute insouciante et fraternelle puis, la queue basse, retourne auprès de son medic pyromane.

Il convient désormais, de déterminer le destin de ces personnages pour les temps à venir. Quelles seraient les envies particulières de chacun ?


Revenons un peu sur Nualia. Les notes et cartes trouvées permettent d’éclairer la vie de cette personne.

Sa vie commence comme celle d’une enfant perdue, recueillit par le prédécesseur du père Zanthus. Grandissant à Pointesable, elle ne laissait personne indifférent. Sa beauté céleste, violente, provoquait les plus extrêmes réactions. On voyait vite en elle, un objet d’adoration, de délices ou de haine. Le prêtre tenta de la protéger de la pire des façons. Malgré tout, un jeune et beau varisien, Delek, la mis enceinte, lors de leurs escapades dans les cachettes au creux des falaises (tout contre le temple sous terrain de Lamashtu). Son père se mit dans la plus noire des colères et l’enferma. Delek prit la fuite vers Magnimar en prenant soin de faire savoir ses exploits à quelques uns et d’insulter copieusement l’innocence de sa conquête. La pauvre fille, donna naissance au bout de quelques mois à une créature de cauchemar qui rendit l’âme en voyant la lumière du jour. Nualia sombra dans un coma traumatique peuplé des murmures douceâtres de la Mère des Monstres. Et la colère, terrible, blanche et ample, avalant tout. A son réveil, elle n’était plus d’ici. Seul son corps trahissait encore son appartenance à la vie. Elle piégeât son père et déclancha un incendie terrible puis disparue…comme les cendres des ruines.
Elle s’en fut vers Magnimar afin de retrouver son amant cruel qu’elle appréhenda avec l’aide d’une compagnie de mercenaires assassins, les écorcheurs. Ceci accomplit, elle retourna auprès de Pointesable pour répondre aux invitations de Lamashtu et trouva l’entrée des catacombes. Là (à quelques mètres de l’endroit où elle avait conçu son enfant), en compagnie de la petite Erylium, elle apprit les bases de la sorcellerie divine de la Mère des Monstres. C’est dans ces heures d’apprentissage et de divinations qu’elle apprit l’existence d’une terrible créature enfouit dans les profondeurs de Pic Chardon : Malfeshnekor. Avec son aide et celle des gobelins, elle pourrait mener une stratégie d’invasion et de destruction sur la contrée. De plus, cette puissante créature semblait être à même de conclure sa métamorphose.






(XP : 1505)
Les découvertes : Crevisse (armure d’Orick)+1, épée bâtarde de maître, 2 kukris (dagues) ensorcelées : lumières éternelles, 1 baguette de projectiles magiques 38 charges.
Cape de résistance +1, peigne en argent (25po), 3 torches éternelles, médaillon de Sihédron, 100po, 13pp


Parchemins de : sommeil, compréhension des langues, d’image imparfaite, de détection de l’invisible, de vent de murmures.