Je me nomme Geralt de Riv.
Mais l’on m’a donné de nombreux noms au fil des ans. Pour les elfes et les dryades de Faerie, je suis Gwynnbleid, le loup blanc. Pour les filles de joie et les filles de roi, je suis Geralt, le sorceleur, le dernier de mon ordre. Pour les habitants de la province de Nilfgarde, je suis le boucher de Blaviken.
Mais mes ennemis me connaissent sous le nom de « The Witcher ».
Pour tous, je suis tout autant un héros qu’un monstre, une ombre, ni vraiment vivant, ni vraiment mort, plus proche de ceux que je traque que des humains que je protège, ils me craignent autant qu’ils me respectent car je suis leur dernier recours face à leurs cauchemars…
Je suis né il y a plus de 150 ans, dans les forêts froides et sombres du royaume de Bragelonne, loin à l’est d’ici. J’étais un homme normal à l’époque. Un jour, un mal aussi abject que fourbe s’abattit sur le royaume, transformant ses victimes en monstres buveurs de sang. Bientôt toute la noblesse fut « contaminée » et le pays sombra dans les ténèbres et les bains de sang. Le roi lui même devint l’un d’entre eux, horrible caricature d’être vivant, assoiffé de massacre et de sang. La reine Calanthe préféra se suicider en se jetant du haut de son donjon que de subir le même sort que son mari.
Bientôt le royaume ne fut plus qu’une lande désolée parcouru par des hordes de morts vivants.
Quand à moi, je fus massacré avec ma toute famille par ces monstres qui se repurent de notre sang.
Mais contrairement aux miens je n’ai jamais atteint l’au delà…
Alors que j’étais mort, le visage aux traits fins d’une magnifique femme aux cheveux de jais se tenait au dessus de moi. Malgré la beauté de son visage, ses yeux aux pupilles noires n’exprimaient qu’une volonté de fer. Je reconnus la vision pour ce qu’elle était : la reine corneille, déesse de la mort. Elle me dit qu’elle me donnerait le moyen de me venger de ces abominations, si je m’engageais à la servir pour l’éternité.
J’acceptai sa proposition et je me réveillais à la forteresse de Kaer Morhen, la forteresse des ombres et l’une des portes qui mène au royaume de Reine Corneille en Gisombre. Là, je fus transformé par la magie des Shadarkai et passant les épreuves, je devins membre de l’ordre des sorceleurs.
Cela fait maintenant plus d’un siècle que je traque sans répit, les non-morts et les monstres de cauchemar, mercenaire à la solde de celui qui me payera le plus. Je parcours le monde sur mon cheval Ablette et mes seules possessions sont mon armure de cuir noir et mes deux glaives que je porte croisés dans mon dos. L’un est fait d’acier tandis que l’autre est d’argent, l’un est fait pour tuer les vivants, l’autre les morts…
6 commentaires:
Grrrr !!! J'adore ! Pourquoi je ne trouve jamais un background comme çà pour mes persos ? Tu en as d'autres en réserve ?
Faut juste que tu joues plus souvent au jeu vidéo alex! ;)
On ne peut pas accuser Roro d'avoir une imagination débordante sur ce coup là par contre il évident que le loustic a bon gout. Moi j'me verrais bien avec un petit renard bleu qu'un démon séculaire aurait condamné à courir très vite et si possible à sauter à travers des anneaux d'or ou un truc dans l'genre.
Super j'essaie de te faire une intro digne de ton perso et ça c'est moins facile
c'est vrai que même tiré du jeu, c'est une excellente idée roro!
Notre monde vidéoludique est bien rempli de héros charismatique très très fun à mettre en jeu!!!
Pour votre culture, ce cher Geralt est originairement issu des trés bon romans d'Andrzej Sapkowski que je suis en train de dévorer en ce moment même, le jeu lui n'est qu'une adaptation pas forcément toujours fidèle du fameux personnage. Toujours est-il que oui c'est le jeu qui m'a attiré vers les romans et que les représentations issues du jeu sont sublimes.
Pour les caractéristiques techniques liées à D&D, sachez qu'il s'agira d'un vengeur lié à Reine Corneille et si celà peut t'aider Bastien, là où Geralt vient c'est qu'il y a des morts vivants ou des monstres et qu'on le recrute moyennant espèces sonnantes et trébuchantes pour se débarasser des "problèmes".
quand à mon imagination, soyez assuré que ceci n'est qu'une mise en bouche car je compte bien faire de lui un personnage vivant (lol) et récurrent, mes travaux sur son historique ne font donc que commencer...
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