jeudi 14 février 2013

critique ciné


Une fois n'est pas coutume, je vais me fendre d'une critique ciné sur le "Lincoln" de Spielberg que votre serviteur est allé voir en compagnie de Lucius mardi soir.

Nous étions donc à la séance de 19h45, salle de taille moyenne, peu de monde, bref tranquille. Petite surprise quand même, la séance était en vostfr, on n'avait pas fait gaffe et au début c'est un peu déroutant. Moins dû au sous titrage, qu'à la taille de l'écran qui oblige un vas et viens des yeux un peu fatiguant, surtout que le film dure 02h30...

Bref, qu'en est-il du film en lui même ?

Et bien je dirais que c'est le retour de Spielberg au commandes d'un bon film. Faut dire ce qui est, ses dernières production étaient au mieux moyennes...

Le film se concentre sur le mois de janvier 1865, mois durant lequel Lincoln mettra au vote pour la deuxième fois sa proposition d'amendement qui interdira définitivement l'esclavage dans l'union. En effet le décret publié en 1863 lors de son discours de Gettysburg, ne concernait que les esclaves du Sud (et ne coûtait donc pas cher à promulguer) et sa première tentative de faire passer l'amendement en 1863 avait été rejeté par le congrès. Car l'union, compte encore à cette époque 3 états esclavagistes...
Tout le film tourne donc autour de cette bataille politique pour faire passer le fameux 13ème amendement.

Daniel Day-Lewis dans le rôle de Lincoln est phénoménal, il porte le film à lui tout seul. Il incarne un Lincoln, juste, parfois manipulateur, père de famille, parfois conspirateur, mais toujours avec ce fardeau du choix le plus "moral", qui l'obligera à tricher, mentir voire même prolonger la guerre...

On peut saluer le traitement (même s'il n'est pas totalement impartial) plutôt juste de l'homme et qui érafle un peu le piédestal sur lequel la culture américaine à placé son président.

Je laisserais Lucius vous parler de la prise de vue magnifique, tout en clair/obscur, sujet sur lequel il est beaucoup plus calé que je ne le suis.

Bref, je recommande, c'est un très bon film, relativement lent mais dense, on regrettera que le film ne se concentre que sur cette période, la crise de 1864 et sa réélection ayant été sans doute encore plus dur pour l'homme que ce début 1865, où il jouit d'une popularité sans précédent.

@+

roro

9 commentaires:

Tizizus a dit…

Un bon Spielberg? En effet, cela faisait longtemps.

Merci de cette utile critique?

Je vais aller le voir du coup. Avant qu'il ne soit remastérisé, dans quelques années...

Pluche

Fred

lucius a dit…

On a demande un avis technique?
OK. Je ne vais pas revenir sur les aspects devellopes par Roro. 100% d'accord.
Pour le reste, il faut souligner le délicieuse nonchalence des cadrages, aiguilles par des surimpression de lumières qui mettent les personnages en contre jour. Tout cela nous invite a nous sentir intimes des situations qui ne sont jamais surjouees. Oui car, les acteurs et en particulier, DD Lewis ( ce mec me tue), livrent une gamme soft, naturelle et réaliste.

On sent l'attachement a un récit honnête et juste.
T'as la fig de Lincoln, Roro?

Lt Promethean a dit…

Ok, ok ca a l'air bien... mais et les vampires ? Y prennent grave les vampires ?

lucius a dit…

Tu mets le doigt sur la grosse lacune du film, Cap.

Lt Promethean a dit…

Et toi le doigt dans l'oeil... Gulmog

Gulmog a dit…

Ben j'ai rien dis moi...

Lt Promethean a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Lt Promethean a dit…

Pouf pouf...

En fait, je voulais supprimer le commentaire evoquant Gulmog pour faire un truc plus drole genre : "oui, non mais alors moi j'suis d'accord pour les vannes et la deconne, mais de la a m'appeler Cap..." mais a pas eu le temps... trop rapide le Gulmog !

lucius a dit…

Lt Promethean, c'est aussi un David et pour ma défense, j'étais pas bien réveille. Et puis la vanne était tellement dans l'esprit du chti biloute...que j'ai pas capte que celle la venait de bcp plus loin.